4. L'échiquier zodiacal du musicien

Le renversement des intervalles - 2nde/7ème, 3ce/6te, 4te/5te – n'étant pas pris en compte dans ce diagramme, celui-ci peut être lu soit dans une octave, soit par rapport à une note centrale, c'est à dire soit ré mi fa sol la si do ré, soit la si do ré mi fa sol

Les notes se meuvent sur cet échiquier comme les planètes à l'intérieur du zodiaque.
(il s'agit des shrutis hindous)

En suivant le cycle des quintes jusqu'au triton, on obtient des notes de plus en plus instables et déséquilibrées, sous le rapport du « dièse » et du « bémol »,  par rapport à une note prise comme centre de référence :

Note centrale
4te sup.          : b - # :          4te inf.
2de "maj." inf.            : bb - ## :          2de "maj." sup.
 3ce "min." sup.         : bbb - ### :           3ce "min" inf.
 3ce "maj." inf.            : bbbb - #### :          3ce "maj." sup.
2de "min;" sup.            : bbbbb - ##### :            2de "min" inf.
triton              : bbbbbb - ###### :             triton

4te = quarte (etc...)
sup. = supérieure
inf. = inférieure
maj. = majeure
min. = mineure

(on pourrait aussi bien prendre les renversements de ces intervalles : cf. plus haut - d'autre part, bien que les termes "majeur" et "mineur" soient certainement impropres, nous n'en voyons pas d'autres à notre disposition)

Chacun de ces intervalles désigne un "région" englobant deux shrutis. Naturellement, la "qualité" (plus ou moins b ou #) de chaque région domine celle des fluctuations plus superficielles qui s'y superposent.