Il
est facile de s'apercevoir que l'histoire de la musique moderne s'est
bien faite de l'essence vers la substance tel que Guénon les
a définies dans le règne de la quantité et les signes des
temps: qu'on pense par exemple au tempérament égal [1] qui substitue des notes qualifiées par leurs rapports à une série
de « points », tous « égaux » entre eux,
détachés les uns des autres, ou encore, qu'on pense à l'"émancipation" progressive du "timbre" ou de la "texture" (si l'on peut s'exprimer ainsi), toutes choses qui sont sans aucun doute du côté de la « matière ». En outre, il en va de même du déroulement général de la musique moderne du bémol vers le dièse, car ceux-ci s'identifient vraisemblablement à des influences provenant respectivement de l'essence et de la substance (ou du Ciel et de la Terre dans la terminologie extrême-orientale. Cf. La Grande Triade).
[1] Sur
le tempérament égal, cf. Le tempérament musical,
de Dominique Devie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.