8. Le point le plus bas reflet obscur du point le plus haut

Exemples:

Les modernes appellent souvent « modes », soit les véritables modes organisés hiérarchiquement, soit des ensembles anarchiques de sons plus ou moins uniformes apparus après la dissolution du système tonal (cf. la classification qu'a faite Messiaen de quelques-uns de ces « modes »). Les uns et les autres sont bien non-modulants, mais les premiers sont du côté de l'essence, les autres du côté de la substance.


Les rythmes traditionnels, comme les rythmes modernes, sont souvent très répétitifs, sauf que dans le premier cas, où les rythmes sont d'ailleurs généralement ceux du langage versifié, ils reproduisent par là les oscillations de la force vitale (expiration-aspiration, diastole-systole), alors que, dans le second cas, ils sont animés d'une « vie » artificielle et mécanique (et ce sont d'ailleurs souvent des machines qui les reproduisent « en boucle »).



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